A Propos
Né à Toulon d’une mère péruvienne et d’un père français d’origine espagnole, Manu Guerrero grandit au croisement de deux cultures : la Méditerranée et l’Amérique du Sud. Dès l’enfance, il est bercé par les musiques andines, afro-péruviennes, brésiliennes et afro-cubaines, tout en suivant une formation classique au Conservatoire de Toulon. Ce mélange d’influences, à la croisée de l’Europe et de l’Amérique du Sud, façonne la personnalité musicale de Manu Guerrero
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Adolescent, Manu découvre le jazz au festival de Toulon et dans les écoles de la région : une révélation. Très vite, son aisance et sa sensibilité au piano attirent l’attention. À 19 ans, il rejoint Carole Fredericks sur scène, débutant ainsi une aventure musicale de plus de quinze ans dans la chanson française. Il accompagne alors Céline Dion, Michel Sardou, Patrick Fiori, Lio, M. Pokora, Garou, Helene Segara et bien d’autres. Entre 2000 et 2016, il enregistre une cinquantaine d’albums et parcourt les scènes du monde, forgeant une solide expérience artistique
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En 2009, sa rencontre avec le percussionniste vénézuélien Orlando Poleo ouvre une nouvelle étape. À ses côtés, Manu plonge au cœur des rythmes afro-caribéens et du latin jazz, jouant dans les groupes Chaworo et Taller Latino. Cette immersion consolide ses racines latino-américaines et l’oriente progressivement vers une expression plus personnelle.
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En 2016, il décide de se consacrer entièrement au jazz et à la composition. Deux ans plus tard, il autoproduit son premier album, Nuevo Mundo (Jazz Family, 2018), qu’il conçoit comme un voyage musical entre ses deux continents. Entouré de Minino Garay, Samy Thiebault, Lukmil Pérez et Felipe Cabrera, il y explore les passerelles entre jazz moderne et rythmes andins. L’album donne lieu à une tournée en France et au Pérou, avec le réseau des Alliances françaises.
Les années suivantes confirment son ouverture internationale : en 2019, il se produit en Argentine au Divino Festival avec Magic Malik, Manu Codjia, Samy Thiebault, Minino Garay, Jonathan Grande et Oscar Giunta ; la même année il se produit en quartet avec Thomas Bramerie, Minino Garay et Pierre Bertrand ; en 2022, il réalise une tournée piano solo en Équateur. Entre-temps, il rend hommage à Chick Corea en quartet avec Baptiste Herbin, Thomas Delor et Pierre Marcus, et poursuit un duo complice avec Minino Garay autour de répertoires sud-américains.
En 2025, il collabore avec Baptiste Herbin et Minino Garay sur le disque Los Arregladores, un album mêlant jazz contemporain et musique latino-américaine. Il fera quelques concerts avec ce projet.
Aujourd’hui, Manu Guerrero poursuit un parcours singulier, à la croisée des traditions et de la modernité. Son jeu de piano, expressif et rythmique, unit la liberté du jazz à la ferveur des musiques du Sud.
Une musique de lumière, de racines et de mouvement — où chaque note semble raconter un voyage
About Me
Born in Toulon to a Peruvian mother and a French father of Spanish descent, Manu Guerrero grew up at the crossroads of two cultures: the Mediterranean and South America. From an early age, he was immersed in Andean, Afro-Peruvian, Brazilian, and Afro-Cuban music, while studying classical piano at the Toulon Conservatory. This mix of influences — between Europe and South America — shaped his musical identity.
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As a teenager, Manu discovered jazz at the Toulon Jazz Festival and in local music schools — a revelation. His piano sensitivity and natural ease quickly drew attention. At 19, he joined Carole Fredericks on stage, beginning a musical journey of more than fifteen years in the French chanson scene. He went on to accompany Céline Dion, Michel Sardou, Patrick Fiori, Lio, M. Pokora, Garou, Hélène Ségara, and many others. Between 2000 and 2016, he recorded around fifty albums and toured internationally, building a solid artistic experience.
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In 2009, his encounter with Venezuelan percussionist Orlando Poleo marked a turning point. Alongside Poleo, Manu immersed himself in Afro-Caribbean rhythms and Latin jazz, performing in the groups Chaworo and Taller Latino. This deep dive strengthened his Latin American roots and gradually guided him toward a more personal form of expression.
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In 2016, he decided to dedicate himself fully to jazz and composition. Two years later, he self-produced his first album Nuevo Mundo (Jazz Family, 2018), conceived as a musical journey between his two continents. Surrounded by Minino Garay, Samy Thiebault, Lukmil Pérez, and Felipe Cabrera, he explored the bridges between modern jazz and Andean rhythms. The album led to a tour in France and Peru, in collaboration with the Alliance Française network.
The following years confirmed his growing international presence: in 2019, he performed in Argentina at the Divino Festival with Magic Malik, Manu Codjia, Samy Thiebault, Minino Garay, Jonathan Grande, and Oscar Giunta. That same year, he appeared in quartet with Thomas Bramerie, Minino Garay, and Pierre Bertrand. In 2022, he toured Ecuador as a solo pianist. In the meantime, he paid tribute to Chick Corea in a quartet with Baptiste Herbin, Thomas Delor, and Pierre Marcus, and continued a close duo collaboration with Minino Garay around South American repertoires.
In 2025, he collaborated with Baptiste Herbin and Minino Garay on the album Los Arregladores, blending contemporary jazz and Latin American music — a project that led to several concerts.
Today, Manu Guerrero continues to pursue a singular musical path, balancing tradition and modernity. His expressive and rhythmically rich piano playing unites the freedom of jazz with the passion of Southern music — a music of light, roots, and movement, where every note tells a story of travel.